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Des apôtres joyeux au cœur du monde : une urgence renouvelée en ce début de siècle
Le 11 octobre, avec Thomas More, apprenons l’art de s’engager en conscience à la suite du Christ !
Notre monde traverse des mutations profondes : insécurité stratégique, fragmentation politique, transitions de tout ordre, soutenabilité incertaine, quête effrénée de performance…
Saurons-nous y apporter une autre solution qu’un ajustement par le déchaînement de violence ? Oui. Telle est notre espérance. Tel est l’appel de Léon XIV à la responsabilité politique (cf discours jubilaire aux autorités du 22 juin 2025). Tel est le sens de notre invitation du 11 octobre prochain.
Comment ? En tirant la conséquence de deux réalités têtues : seul le Christ connaît le chemin de l’homme et les décisions mondaines - économiques, sociales, politiques,… - sont le lieu stratégique où se joue le destin de notre société.
Il y a donc urgence à faire retentir à l’intersection des deux la voix cristalline d’hommes et de femmes qui, portés par l’Évangile, vivent leur travail ordinaire comme un apostolat. Non pas en marge, mais au cœur même des décisions, des relations, des défis. En apôtres au(x) cœur(s) du monde, témoins vivants que le Christ peut passer et vivre dans les activités les plus ordinaires pourvu que certains Lui offrent leur cœur, leur tête et leur bras.
Comment s’y prendre ?
1. Vivre une foi incarnée dans le quotidien
L’apôtre ne cloisonne pas : il refuse de séparer sa foi et sa vie professionnelle. Ses tâches, même modestes, ses relations humaines, ses choix stratégiques… tout est habité par la présence du Christ. Son bureau, ses réunions, ses échanges deviennent un prolongement de sa prière. Tel était Thomas More attentif à peser dans la prière chacune de ses décisions.
2. Être tout entier donné dans ce lieu
L’entreprise, les activités mondaines ne sont pas pour lui un passage obligé : c’est le « cloitre » de l’apôtre moderne . Il y plonge avec fidélité, assumant ses responsabilités et accueillant ses collègues comme une communauté à servir. Chaque dossier, chaque projet devient un espace où aimer concrètement. Tel était Thomas More que d’aucun avait surnommé l’avocat des indigents, attentifs à ne laisser personne partir inconsolé quelque soit sa condition.
3. Faire passer le Christ avant soi
L’apôtre n’est pas là pour briller, mais pour laisser transparaître le visage du Christ. Dans ses choix éthiques, sa sérénité au milieu des pressions, sa charité concrète, il s’efface pour que le Christ rayonne. Cette disposition intérieure se nourrit à la prière et à l’Eucharistie. Tel était Thomas More soucieux d’agir plus que parler, intensément dévoué aux siens, à ses justiciables, à son Royaume.
4. Annoncer sans imposer, avec une clarté paisible
Plus témoin que prédicateur, l’apôtre vit dans la cohérence : ses actes parlent d’eux-mêmes. Mais lorsque vient le moment de dire sa foi, il le fait sans crainte et avec douceur, offrant à l’autre la liberté d’accueillir ou non. Tel était Thomas More, en particulier lors de sa démission, délicate décision pour éviter le scandale d’une opposition frontale avec le Roi, priant qu’un conseil salutaire lui parvienne.
5. Offrir ses combats et son travail pour le salut du monde
Chaque difficulté, chaque réussite devient offrande. Le bureau devient un autel : les efforts, les tensions, les choix difficiles sont remis à Dieu. L’apôtre croit que le monde se transforme non pas par la fuite ni la colère, mais par la présence active et la sanctification de l’intérieur. Tel était Thomas More qui réservait son vendredi à un temps de récollection autour de la méditation de la Passion du Christ.
S’engager ainsi, c’est découvrir une joie profonde : celle de servir le Christ là où la vie se décide, là où l’humanité se construit, là où le monde a soif de vérité. L’apôtre au cœur du monde vit dans la conscience d’être envoyé, chaque matin, comme un disciple en mission. Il goûte la paix de savoir que ses efforts, petits ou grands, participent à l’œuvre de Dieu. Et dans cette fidélité quotidienne, il découvre que le Christ ne se contente pas de passer : Il demeure, Il transforme, et Il donne sens à tout.
Retrouvons-nous le 11 octobre prochain à 14h avec Jean-Dominique Senard et bien d’autres pour approfondir ce chemin de paix et de joie.
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